Comment avorter majeur ?

Les femmes majeures peuvent avoir recours à différents types d’avortements en fonction des cas. Le coût de l’avortement est entièrement remboursé par la sécurité sociale à condition de respecter les différentes étapes incluant une consultation préalable pour vérifier l’avancement de la grossesse et deux consultations de contrôle après le traitement. L’avortement doit également avoir lieu dans les délais : 7ème semaine de grossesse au plus tard pour l’avortement médical et 12ème semaine de grossesse au plus tard pour l’avortement chirurgical.

Avortement médical (7ème semaine de grossesse au plus tard)

Deux médicaments différents sont prescrits pour interrompre la grossesse. Votre médecin vous précisera comment et quand prendre ces médicaments.

Avortement chirurgical

Ce type d’avortement consiste à retirer chirurgicalement l’embryon de l’utérus. Le traitement nécessite la sédation, l’anesthésie locale ou l’anesthésie générale. Parmi les raisons qui expliquent le choix de l’avortement chirurgical, on compte les préférences des patientes, les grossesses trop avancées ainsi que les échecs d’avortements médicaux.

Comment avorter sans opération ?

L’avortement médical sans opération, qu’est-ce que c’est ?

L’avortement médical, ou médicamenteux, est un traitement qui consiste à prendre deux médicaments sur prescription ayant pour action d’interrompre la grossesse. Ce traitement ne nécessite pas d’opération et intervient à la 7ème semaine de grossesse. Les médicaments prescrits sont la mifépristone et le misoprostol. La mifépristone agit en bloquant la progestérone. Sans progestérone, la grossesse ne peut pas continuer dans l’utérus. Le misoprostol cause des crampes et des saignements pour vider l’utérus.

A quel moment est-il possible d’avoir recours à l’avortement médical ?

Les avortements médicaux peuvent être effectués jusqu’à la fin de la 7ème semaine de grossesse. Votre médecin réalisera une échographie pour confirmer la grossesse et son avancement. Si la grossesse a avancé au-delà de 9 semaines, d’autres options sont possibles pour interrompre la grossesse.

Dans quel cas l’avortement médical n’est pas possible ?

L’avortement médical sans opération présente des risques dans les cas suivants :

  • La grossesse est trop avancée
  • La grossesse s’est produite en dehors de l’utérus (on parle de grossesse extra-utérine ou ectopique)
  • Les troubles de la coagulation du sang ou les anémies importantes
  • Les insuffisances surrénales chroniques
  • La prise prolongée de corticostéroïdes
  • Les dispositifs intra-utérins
  • Les allergies aux médicaments utilisés
  • L’impossibilité d’accéder à des soins d’urgence en cas de besoin
  • L’impossibilité de revenir pour une visite de suivi après le traitement

Il est important de parler de vos antécédents médicaux à votre médecin avant un avortement médical.



Comment avorter quand on est mineur ?

Les mineurs peuvent demander une interruption volontaire de grossesse (IVG, ou avortement) avec ou sans le consentement de leurs parents. Sans le consentement des parents, les mineurs doivent se faire accompagner par une personne majeure. Tous les frais de l’avortement sont pris en charge pour les mineurs.

Les mineurs doivent effectuer une échographie au préalable et une consultation psycho sociale. Deux consultations de contrôle sont également nécessaires après le traitement.

Comment avorter sans mutuelle ?

L’avortement peut être effectué par un médecin ou une sage-femme en cabinet, hôpital ou clinique. Le coût d’une interruption volontaire de grossesse médicale est d’un peu moins de 200 euros et d’environ 260 euros en hôpital ou en clinique. Le coût d’un avortement chirurgical est de 500 à 650 euros.

Comment avorter avec permanganate ?

Le permanganate fait partie des produits dangereux parfois utilisés pour les avortements clandestins. Ces produits comportent des grands risques de complications pouvant aller jusqu’au décès.

L’avortement médicamenteux est un traitement simple et efficace qu’il est possible de réaliser jusqu’à la fin de la 7ème semaine de grossesse, il est donc inutile d’utiliser des produits tels que le permanganate pour mener à bien l’IVG. Il est avant tout très risqué de tenter d’interrompre une grossesse par ses propres moyens. Un professionnel de la santé devrait toujours prendre en charge l’IVG pour vérifier que l’intervention ne présente pas de risque pour la patiente.

Comment avorter à l’hôpital ?

L’avortement à l’hôpital peut être de type médicamenteux ou chirurgical. L’IVG médicamenteuse ne nécessite pas d’hospitalisation, ce qui peut être le cas de l’IVG chirurgicale au bloc opératoire incluant l’anesthésie locale. Une hospitalisation d’un jour peut être nécessaire en fonction de l’avis du médecin en charge.

Pour avorter à l’hôpital, il faudra contacter un établissement prenant en charge l’IVG dans votre ville.

Comment avorter à Marseille ?

Pour consulter un professionnel de la santé dans le cadre d’une IVG, vous pouvez contacter un médecin généraliste, un gynécologue obstétricien ou une sage-femme à Marseille dont vous trouverez facilement les coordonnées sur Doctolib.fr

Vous pouvez également contacter le centre de gynécologie-sociale en appelant ou en vous rendant à l’Hôpital Nord (04 91 96 46 78) du lundi au vendredi ou l’Hôpital de la Conception (04 91 38 37 41) à Marseille.

Comment avorter à Paris ?

Vous pouvez vous renseigner ou programmer une consultation avec un médecin généraliste, un gynécologue obstétricien ou une sage-femme à Paris pour une IVG. Vous trouverez la liste de ces professionnels de la santé sur Doctolib.fr

N’hésitez pas à contacter l’un des établissements de santé prenant en charge l’IVG en appelant le centre IVG à Paris 12 (01.53.36.41.08).